Vous avez déjà remporté plusieurs courses sur le circuit Bugatti. Quelle est la particularité de ce circuit qui vous convient si bien ?  

« La chose la plus importante, c’est d’aimer le circuit sur lequel vous pilotez, et j’adore le circuit Bugatti. J’aime sa forme, les combinaisons de virages et surtout ses fans fantastiques. » 

Vous êtes actuellement cinquième du classement général provisoire. Quelle est votre stratégie pour grimper dans le classement lors des deux dernières manches de la saison ?  

« Ma stratégie pour grimper au classement général est très simple : attaquer le plus fort possible à chaque qualification et à chaque course, ne faire aucune erreur et essayer de marquer le plus de points possible. » 

La compétition est extrêmement rude cette saison. Qui considérez-vous comme vos principaux rivaux sur la piste, et comment abordez-vous la bataille face à eux ?  

« Oui, la compétition est très rude cette saison, comme les années précédentes. Mes principaux rivaux sur la piste sont Antonio Albacete, Sascha Lenz, Jochen Hahn et Norbert Kiss, mais aussi ceux qui sont derrière moi, André Kursim et José Eduardo Rodrigues. Le plus important c’est de réaliser de meilleures qualifications qu’eux pour bénéficier d’une meilleure position de départ lors de la course. Ensuite, j’essaie de prendre un départ parfait pour gagner quelques places. Ensuite, j’essaie d’être le plus rapide possible, le plus constant et de ne commettre aucune erreur durant toute la course. » 

La 39e édition des 24 Heures Camions est un événement majeur dans le calendrier. Comment vous préparez-vous pour une course d'une telle envergure, tant mentalement que physiquement ?  

« C’est sûr que la manche du manche est l’un des moments forts de la saison, mais la préparation est la même pour chaque course. Nous essayons de préparer le camion de manière optimale d’un point de vue technique et j’essaie d’être en forme sur le plan mental et physique. Pour cela, je regarde les courses des années précédentes. Je vérifie les données de pilotage, les réglages que nous choisissons et les temps au tour que j’ai pu réaliser. » 

Vous avez accumulé de l'expérience et du succès au fil des années. Quels conseils donneriez-vous à de jeunes pilotes, en particulier les femmes, qui aspirent à suivre une carrière dans les courses de camions ?  

« En 31 ans de sport automobile, dont 14 ans dans les courses de camions, on acquiert beaucoup d’expérience. Le seul conseil que je puisse donner aux plus jeunes talents est de se battre autant que possible, de ne jamais abandonner et, si nécessaire, d’utiliser ses coudes. » 

Après plusieurs années à haut niveau, quelles sont les principales leçons que vous avez apprises en tant que pilote de camions, et comment ces leçons influencent-elles votre approche de la compétition aujourd'hui ? 

« Comme tous les autres pilotes, j’ai appris à gérer les échecs. Il est important de les analyser, d’en tirer des leçons et de devenir plus fort en conséquence. Si quelque chose ne s’est pas passé comme je le voulais, j’essaie de l’étudier rapidement et de le laisser derrière moi pour pouvoir me concentrer à nouveau sur l’avenir. »