Théo Calvet : le jeune prodige qui fait vibrer les 24 Heures Camions
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Théo Calvet : le jeune prodige qui fait vibrer les 24 Heures Camions

À seulement 24 ans, Théo Calvet s’est imposé comme l’une des figures incontournables du Championnat de France Camions. Quadruple champion national, double vainqueur du Challenge des 24 Heures Camions et rival déclaré de Thomas Robineau, le Toulousain impressionne par sa régularité et son talent au volant de son Freightliner du Team Buggyra Racing. Avant de retrouver son circuit préféré, le Bugatti, il revient sur sa passion, sa motivation et ses ambitions.

Vous avez déjà signé quatre victoires cette saison, autant que votre rival Thomas Robineau, mais c’est votre régularité qui fait la différence. Comment expliquez-vous cette constance au plus haut niveau ?

« Dans un championnat aussi serré, la régularité est la clef. La plupart du temps, les victoires sur les courses 1 et 3 se jouent entre Thomas et moi. Là, il ne faut pas faire d’erreur, car ça peut couter cher en termes de points. En revanche, je suis plutôt à l’aise sur les courses disputées en grille de départ inversée, car j’aime être dans la position du chasseur. C’est ce qui me fait vibrer, et c’est même ma partie favorite des week-ends de course. »

Vous arrivez en leader du championnat. Aborderez-vous les 24 Heures Camions avec l’objectif de consolider votre avance, ou comme un rendez-vous où vous voulez surtout briller devant le public ?

« Briller avec panache c’est bien, mais il faut rester concentré sur l’objectif final : conserver mon titre de Champion de France. Je reconnais que remporter le Challenge des 24 Heures Camions est une grosse étape dans la saison, mais je vais d’abord assurer les points. En outre, je compte bien faire le show pour rendre le public heureux. Il ne faut pas oublier que nous n’aurions pas autant de spectateurs si nous ne livrions pas de si belles courses. Puis, je suis à l’aise sur le circuit Bugatti. C’est ma piste préférée. »

Comment vivez-vous la rivalité avec Thomas Robineau, qui semble être ton grand adversaire de cette saison ? Est-ce stimulant ou parfois pesant ?

« Thomas et moi avons parfois des désaccords, mais c’est un pilote talentueux et j’apprécie de me battre en piste face à lui. Son camion est plus performant que le mien, et cela joue beaucoup. De mon côté, je tente de compenser par mon pilotage. L’affronter représente une vraie pression, mais aussi un défi motivant. Malgré tout, je pense qu’il est important de ne pas lutter contre quelqu’un, mais plutôt de se battre pour quelque chose. »

"La nuit est indissociable du Mans !"
Téo Calvet, Team Buggyra Racing

À seulement 24 ans, vous êtes déjà quadruple Champion de France. Comment arrivez-vous à garder la motivation et la fraîcheur mentale année après année ?

« Le Championnat d’Europe m’attire, mais mon écurie a décidé de ne pas y participer pour des raisons économiques. Désormais, elle mise sur moi à travers le Championnat de France où il y a une véritable compétition. Pour preuve, le top 10 est difficilement accessible. Ma motivation, c’est la passion des courses de camions. Je vis pour la compétition, et que ce soit en France ou en Europe, l’émotion est là. Je fais le maximum pour être aux avant-postes. C’est ce qui m’anime. »

L’an dernier, vous aviez remporté deux courses, dont la fameuse manche de nuit, et décroché le Challenge des 24 Heures Camions pour la deuxième année consécutive. Quel souvenir gardez-vous de ces moments ?

« J’en garde de superbes souvenirs. J’ai mis du temps avant de pouvoir remporter les 24 Heures Camions, alors y parvenir deux fois d’affilée c’est extraordinaire. Je me régale lors de la manche de nuit, car c’est différent par rapport à une course disputée de jour. Il faut faire preuve d’adaptation. C’est un point que j’apprécie particulièrement. La nuit est indissociable du Mans ! »

Le Freightliner DV50 de Téo Calvet lors des 24 Heures Camions 2024.
Le Freightliner DV50 de Téo Calvet lors des 24 Heures Camions 2024.

Quand vous repensez à vos débuts, est-ce que vous imaginiez déjà dominer la discipline à votre âge ?

« Non, car cela aurait été prétentieux. En revanche, je savais qu’en donnant 100 % de moi-même, les résultats finiraient par arriver. J’ai travaillé très dur pour atteindre ce niveau. Que ce soit dans le pilotage ou dans la vie quotidienne, je me suis construit par moi-même. Je suis fier du chemin parcouru, mais je sais qu’il reste encore beaucoup à accomplir : l’essentiel du travail est devant moi. »

Qu’est-ce qui a le plus changé dans la discipline depuis que vous la suivez, et qu’est-ce qui reste immuable dans l’ADN des 24 Heures Camions ?

« La discipline se soucie de l’environnement et nous roulons désormais avec un biocarburant. En piste, les dépassements restent musclés, mais toujours corrects. L’image des pilotes a évolué, de jeunes talents rejoignent le Championnat de France et les équipes accordent de plus en plus d’importance à leur présentation. Tout cela montre à quel point notre championnat s’est professionnalisé, et je suis fier d’en faire partie. Quant aux 24 Heures Camions, ce n’est pas seulement une course : les animations font partie intégrante de l’événement. La proximité avec le public reste essentielle, et elle doit perdurer. »

Une 40e édition à ne pas manquer

Avec ces trois plateaux exceptionnels et près de 69 camions en piste, la 40e édition des 24 Heures Camions s’annonce comme une grande fête. Entre compétition, show mécanique, concert, animations et vitrine du transport routier le week-end des 20 et 21 septembre 2025 proposera une véritable immersion dans l’univers du poids lourd.

>>> La billetterie officielle des 24 Heures Camions <<<

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